jeudi 20 janvier 2011

Mais qu'allons-nous devenir ?



La question est lancée. Reste à trouver la réponse !

On nous parle depuis quelques temps de cette chère Marine Le Pen: entre reportages télévisés et autres déchaînements dans les divers magazine, journaux...

A mon tour de vous faire part de mon ressenti sur tout ça.
J'entre en matière après la lecture de Marianne et l'article de Jean-François Kahn. Ils dénoncent ouvertement ce revirement de situation: les politiques, la plèbe, les médias, tous ont contribué à cette montée en puissance du FN.
Et nous, nous sommes un peu perdus. Perdus n'est peut-être pas le bon terme, mais il est vrai, il faut l'avouer, que Marine sait jouer de sa stature, de sa gagne, de son franc-parler (si peu présent malheureusement en politique).

Avec une gauche qui se déchire. Que dis-je "gauche", je devrais plutôt employer le terme d'opposition., on est mal barré!
Je vous cite ici un état des faits actuels : "D'un côté, 10 voix et 15 discours qui se chevauchent, se contredisent, s'affrontent, se fracassent les uns aux autres ou bien se vrillent en tourbillonnant dans des nombrils qui ont pris la place des bouches. De l'autre côté, une voix, un discours et quelques cibles. D'un côté, Olivier Besancenot exorcise Jean-Luc Mélenchon qui s'en prend à Dominique Strauss-Kahn qui ne comprend plus Manuel Valls qui sabote Martine Aubry qui se plaint amèrement de François Hollande lequel ironise sur Ségolène Royal, pendant qu'Hervé Morin (qui est-ce ?)excommunie François Bayrou qui boude Dominique de Villepin qui ne rencontre pas Jean-Louis Borloo.", Jean-François Kahn, Marianne n°717.

Face à une opposition qui se déchire, nous avons une droite qui est, tout simplement décevante...

Et les sondages vont bons trains en faveur de cette nouvelle président du parti lepeniste:
Dans le soit-disant duel qui oppose Dominique Strauss-Kahn à Martne Aubry, la blonde obtiendrait une intention de votes de 17,5%. 17,5%... Imprimez bien ce chiffre car il est le double de ce qu'était annoncé lors des sondages pour l'élection présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen était encore candidat à cette présidence.

Cela étant, il ne faut pas oublier qu'un sondage à 18 mois des élections, c'est y aller un peu fort de café (cf. l'intervention de François Hollande au Grand Journal: http://player.canalplus.fr/#/414112).
Les résultats sont lancés, mais le jeu n'est pas encore fait.

18 mois, c'est long, mais c'est aussi très court.
Et dans ce capharnaüm politique, ceux de l'opposition, nous nous ne y retrouvons pas !
Peut-être suis-je une minorité, mais je ne le pense pas !
A gauche, on parle de DSK, Martine Aubry, François Hollande, Ségolène Royal... Mais arrêtez-vous bordel  de merde ! Unissez-vous, tous ! C'est grâce à ce magnifique mélange, cette confrontation des idées, au sein d'un même partie, qui peut faire émerger de bonnes et grandes idées...

Diviser pour mieux régner, je crois que cette blondasse en a fait sa propriété.

Alors, la question est posée: "Mais qu'allons-nous devenir ?"
Il me manque les mots pour y apporter des éléments de réponses, j'en ai bien peur...