Le silence, le chant des oiseaux, le hululement de la chouette, l'accélération d'une moto lointaine.
Le calme, la sérénité. Le soleil levé en grandes pompes, une chaleur agréable dès le matin grâce au petit vent frais qui parcoure le balcon.
Et puis "Siné Hebdo" dans les toilettes, des autocollants "okran.fr" sur le frigo, une déco africaine, des feuilles d'arum dans un vase, des souris sur la table basse, la bouteille de Chardonnay sur celle à manger.
Il y avait un air de Femi Kuti et une impro de Kurt (mon Roots) vendredi soir. Éclairés par une multitude d'étoiles et une lune pleine aux trois quarts, il régnait une symbiose, une totale plénitude, chacun dans son monde.
Vu de l'extérieur, nous étions un couple: l'un qui joue, l'autre qui écoute.
Vu de l'intérieur, il y avait une concentration pour l'impro et la reprise du tempo de base (accords et tuttti quanti) mêlées à une création scénique et une contemplation de la vue nocturne qui s'offrait à elle.
Bien évidemment, j'ai été subjuguée par sa capacité à jouer en rythme mais de toutes autres notes et encore plus lorsqu'il a récupéré le refrain...
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